Les alentours du Puy-en-Velay

Située à 5 km au Nord-Ouest de la ville du Puy-en-Velay, la Forteresse de Polignac trône sur une butte volcanique, cernée par des falaises escarpées. Le choix d’un tel site n’est pas anodin, il confère à la forteresse un premier élément de défense unique.

L'imprenable Forteresse de Polignac offre un spectacle saisissant, c'est l'un des endroits les plus majestueux de France.

Système défensif unique, basse-cour, cour d'honneur, donjon de 32 mètres de haut sont les principales étapes d'un circuit composé de 14 points d'intérêt qui entraîne le visiteur à la découverte de ce site magnifique de 3 hectares.

 

La forteresse qui reçoit la visite de François 1er en 1533, est abandonnée au 17ème siècle au profit du château de Lavoûte Polignac, nouvelle résidence d'une famille dont de nombreux membres ont marqué l’histoire de France. Parmi eux, la duchesse de Polignac favorite de la reine Marie-Antoinette, mais aussi le cardinal de Polignac ambassadeur de France en Pologne et à Rome , ou encore le prince Jules de Polignac, ministre de Charles X . 

Le site, qui est déjà un régal pour les yeux de l’extérieur, offre, depuis sa plateforme, un panorama unique sur la région.

 

Tarifs :        

         - Tarif plein : 5 €

         - Tarif réduit (Enfants de 6 à 18 ans – étudiants – demandeurs d’emplois – personnes handicapées – habitants de Polignac – Groupe + de 15 personnes) : 3,50€.

         - Gratuit (enfants de moins de 6 ans)

 

Horaires : 

       LA FORTERESSE EST OUVERTE TOUS LES JOURS DU 12 FÉVRIER AU 11 NOVEMBRE 2018.

 

             - Février – Mars : de 13h30 à 17h00

             - Avril – Mai – Juin : de 10h00 à 18h00 (Billetterie fermée entre 12h00 et 13h30)

             - Juillet – Août : de 10h00 à 19h00 Non-stop

             - Septembre – 27 octobre : de 10h00 à 18h00 (Billetterie fermée entre 12h00 et 13h30)

             - 28 octobre – 11 novembre : de 10h00 à 17h00 (Billetterie fermée entre 12h00 et 13h30)

 

Fin de vente des billets 1h00 avant la fermeture de la Forteresse

 

La Cascade de la Beaume va vous permettre de faire une balade rafraîchissante dans un site spectaculaire ! Elle se situe près du village d’Agizoux, à 900 mètres d’altitude, entre Solignac-sur-Loire et Le Brignon. A environ 15 minutes du Puy-en-Velay vous pourrez venir vous ressourcer dans ce havre de paix.

 

Le chemin vous entraîne à travers des parois de roches sombres qui représentent les anciennes coulées de lave constituant le vaste plateau volcanique qui vous surplombe. C'est le ruisseau qui au cours de son histoire a creusé suffisamment pour ne laisser en place que d'imposantes falaises où dominent les orgues volcaniques. Le site de la cascade témoigne du travail d'usure entamé par le ruisseau sur une masse rocheuse de grande taille où les orgues nous rappellent que le basalte gris a été de la lave en fusion.

 

Deux solutions s'offrent à vous pour découvrir la cascade :

 

1/ Vous rendre en voiture jusqu'au parking prévu pour les touristes de la cascade. Puis, entamer une balade de 40 minutes aller-retour au coeur de la forêt.

 

2/ Faire une randonnée au départ de Solignac-sur-Loire :

 

Au départ de Solignac-sur-Loire une  boucle de 10,5 km qui se réalise en 2h50.

Difficulté : moyen.

Une rando fiche est en vente au prix de 1 € à l'office de tourisme de l'agglomération du Puy-en-Velay.

 

Non loin du Puy en Velay, dans le parc de la Lauzière du lac bleu, il existe un lac qui pour certains est bleu alors que pour d’autres il est vert. On l’appelle toutefois le lac bleu. La couleur du lac provient des lauzes (Lâuzâ en patois), des pierres volcaniques, qui tapissent le fond de l’eau.Le lac est proche du Puy en Velay et de Saint-Julien-Chapteuil. Ce lac bleu est très beau dans son écrin de verdure estival, mais il peut être également intéressant de le voir en période hivernale, ce qui fera encore plus ressortir son caractère très minéral.

 

Attention!! les baignades et les pique-niques sont interdits, mais la vue du lieu est un régal à elle toute seule.

 

Ce petit lac résulte d’une cavité creusée autrefois pour extraire la « lauze », cette roche qui, taillée sous forme de dalles, servait à couvrir les toits. Une tranchée permettait de syphonner le lac et d’évacuer la pierre.

Le vrai nom de la lauze est la phonolythe. Cette pierre vient des volcans du Massif Central, et en particulier certains volcans de Haute-Loire qui sont un peu particuliers : ce sont des volcans sans cratère. Quand la lave en est sortie, elle était visqueuse, pâteuse comme du dentifrice ; à cause de cet aspect, elle est restée sur place et elle a construit des dômes de lave. A l’intérieur de ces dômes, la lave visqueuse s’est refroidie et a donné naissance à ces feuilles de roche telles qu’on peut les trouver aujourd’hui, bien plates et plus ou moins épaisses. Cette pierre a été utilisée pour couvrir les toits de la région, surtout dans le Velay oriental.

 

Localisé à la frontière de l'Ardèche et de la Haute-Loire, le mont Mézenc, dont les deux sommets culminent à 1 744 mètres et 1 753 mètres d'altitude, est situé dans le Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche, sur la ligne de partage des eaux entre l'Atlantique et la Méditerranée, sur les communes de Borée et Les Estables.

 

D'origine volcanique, ce dôme de phonolite mérite incontestablement d'être gravi. D'une part pour le panorama grandiose sur le Massif central, la vallée du Rhône et les Alpes qu'il délivre depuis la table d'orientation de son sommet Sud. D'autre part pour sa flore exceptionnelle - grande violette des montagnes, séneçon leucophylle, mais aussi arnicas, épilobes, gentianes, anémones, narcisses... - que les promeneurs férus de nature pourront admirer au printemps durant leur ascension. Je vous conseille donc de venir faire des randonnées autour du mésencéphale pour découvrir ces magnifiques paysages.

 

L'hiver, la station familiale des Estables et l'espace nordique du Mézenc permettent de s'adonner à la pratique du ski de fond, du ski alpin, de la raquette à neige, du snowkite et du traîneau à chiens.

 

C'est aussi sur le massif du Mézenc que les gastronomes amateurs de viande finement persillée pourront, entre février et juin, déguster le fameux boeuf fin gras du Mézenc, dont la qualité lui vaut d'être estampillé AOC.

 

Dans un espace paysagé le site présente un moulin paysan à blé du XIXème siècle ainsi que la reconstitution de l'ancienne voie ferrée La Galoche. Jacques, le propriétaire passionné vous propose des démonstrations et des visites commentées.

 

On descend dans ce lieu magique par un petit chemin sinueux où rien n'est indiqué, si ce n'est que c'est un lieu où règne la paix règne et où 'il faut respecter la nature. On arrive sur le bord d'une petite rivière et on la traverse sur un pont qui n'a ni parapet ni barrières. Vous arrivez au milieu de nulle part, dans une autre époque. Cette petite construction est le "moulin du pinard" : c'est un ancien moulin paysan à blé du XIXème siècle qui a été réhabilité par un vieux monsieur de la région qui l'a connu en fonctionnement quand il était enfant et qui ne voulait pas qu'il tombe dans l'oubli.

 

Ce moulin s'appelle le "moulin du pinard" car c'était là que les hommes, lorsqu'ils amenaient leur blé à moudre amenaient aussi une bouteille de vin ou "pinard". Le vieux monsieur fait visiter gratuitement son moulin qui est en parfait état de fonctionnement, l'ayant remis en état par un ingénieux système d'arrivée d'eau, inventé pour que le moulin soit alimenté même lorsque le niveau de la rivière est au plus bas.Une ancienne voix ferrée désaffectée transformée en chemin de randonnée longe le moulin.

 

Au cours de la visite le guide-propriétaire vous racontera le pire accident de train qu'a connu la Haute-Loire et l'histoire de cette mère qui attendait le train à la gare quand la catastrophe s'est produite en faisant 12 morts. Pour perpétuer le souvenir il a construit un bout de voie avec des locos fabriquées par ses soins. L'accident eut lieu pendant la seconde guerre, le 26 juin 1944, une plaque avec l'inscription des 12 victimes se trouvent juste au début de la voie de la galoche.

 

Le château de la Rochelambert, est accroché sur une falaise de basalte, reste d'un ancien volcan. C'est à cet endroit chargé d'histoire que s'installa la famille de La Rochelambert dès le XIIème siècle. La légende veut que George Sand y séjourna en 1859 lors de son second  voyage en Auvergne et en Velay. Certains avancent qu’elle vint même accompagnée de son amant Frédéric Chopin. En fait, l’auteur de "La Mare au diable" vint bien à La Rochelambert le 14 juin 1859, mais n’y resta que l’après-midi. La visite furtive de la célèbre romancière se rajoute au riche passé historique du château. Une chambre lui est d’ailleurs dédiée, meublée d’un lit à baldaquin ayant appartenu à la marquise de La Rochelambert, amie de George Sand. Sont également visibles des portraits et des lettres de l’écrivaine. Dans la vallée de la Borne, ce château, longtemps qualifié de gentilhommière, abrita depuis le XIème siècle l’illustre famille Vellave des "La Rochelambert". On dirait que cette bâtisse est découpée dans la roche, dont elle porte pour partie le nom, tel un bas relief, le coup de ciseau ferme, vigoureux mais précis. La main sûre et le coup d’œil étonnant, tout à la fois simple, délicat et élégant dans sa noblesse. Tel un bibelot posé dans un écrin de verdure aux pieds de la Borne, avec ses tours aux couleurs sombres de la pierre volcanique qui se perdent dans les grands arbres, tout participe au mystère.

Ce château charme, c’est indéniable. "Il prépare l'imagination à des légendes merveilleuses et à des chroniques pleines d'aventures chevaleresques". La Rochelambert c’est le château de la princesse des contes de Perrault. La Belle au bois dormant, rien que cette évocation suffit à faire revivre notre imagination d’enfant.

 

Le 11 août 1562 le Sieur de Blacons, lieutenant du baron des Adrets, l'un des chefs redoutés du parti protestant en Dauphiné tenta de prendre le château. Les jours précédents, Blacons, à la tête d'une armée de 800 hommes, s'empara de la Chaise-Dieu et de Saint-Paulien. L'attaque du château est relatée dans l'extrait d'une chronique anonyme du XVIème siècle, découverte dans les papiers du château de La Rochelambert. Cette chronique fut écrite, de toute évidence, par l'une des personnes présentes pendant l'attaque huguenote.

A partir de ce récit, on peut se faire une idée du château médiéval, aujourd'hui disparu. Il était composé de plusieurs tours, d'un rempart pourvu d'un chemin de ronde et d'un pont levis. Ce pont levis fut restauré par François de La Rochelambert et son épouse Hélène de Lestrange, vers 1580 puis comblé en 1604 lorsque la marquise fit ériger l'escalier monumental. Cette chronique nous fait découvrir un château médiéval déjà pourvu, pour la défense, de canonnières et de bombardes, de couleuvrines, d'un fauconneau et de deux basilics. Le château fut sans doute modifié au début du XVème siècle pour l'usage de ces armes et en particulier celle du canon. Notre chroniqueur semble ne pas prendre part au combat. Il ne porte ni munitions ni armes, il n'est qu'observateur. On peut penser qu'il s'agit d'un religieux desservant la chapelle du château ou d'un clerc.

Hélène de Lestrange épouse de François, marquis de La Rochelambert, fit reconstruire le château partiellement détruit. De cette époque datent notamment la porte surmontée des armes de la famille "d'Argent au chevron d'azur, au chef de gueules" et le grand escalier. Elle fit combler le pont-levis et détruire la barbacane. Hélène de Lestrange mourut en 1614 et fut inhumée au cimetière de Saint-Paulien.

 

Le Mont Gerbier de jonc est bien plus qu’une montagne, il est un des magnifiques symboles de l’Ardèche. Situé sur les communes de Saint-Martial et Sainte-Eulalie, le Mont Gerbier de Jonc culmine à 1551 mètres.

 

Mont Gerbier de Jonc : plus célèbre volcan de France

Tout le monde a entendu parler du Mont Gerbier de Jonc, mais sait-on qu’il s’agit d’un volcan ?

Il fait en effet partie des nombreux volcans d’Ardèche (les sucs), qui dessinent le paysage du plateau ardéchois et  ravissent autant les amateur de volcanisme, de géologie que de belles randos.

 

Au pied du Mont Gerbier : la source de la Loire

Le Mont Gerbier de Jonc figure en bonne place des livres de géographie car le plus grand fleuve de France, la Loire, y prend sa source. On devrait d’ailleurs dire ses sources, car on compte au moins trois sources de la Loire au pied du Gerbier. En vous promenant autour du Gerbier, vous apercevrez quelques zones humides d’où partent un filet d’eau, puis un ruisseau, pour devenir le plus grand fleuve de France.

Ascension du Mont Gerbier

Depuis le pied du Mont Gerbier de Jonc, un sentier aménagé permet de gravir les 150 mètres d’ascension assez facilement, à condition d’être bien chaussé. Le retour s’effectue sur un sentier différent. Les passages délicats sont sécurisés par des cordes.

L’ascension est d’autant plus agréable que la vue au sommet est remarquable. Au premier plan, des prairies fleuries et des troupeaux (au printemps ou en été) ; au second plan, la chaine des sucs et tout le plateau ardéchois ; plus loin, quand la visibilité le permet, la chaine des alpes du Mont Blanc jusqu’aux Ecrins

 Que faire autour du Mont gerbier de Jonc ?

Le Mont Gerbier se situe au cœur du plateau ardéchois, paradis des sports nature, terre de bonnes recettes et de produits du terroir. Il y a mille choses à voir, à faire et à goûter.

Parmi les spécialités, on peut citer les myrtilles et les framboises sauvages, la Maöche, la Crique, la Bombine, les fromages de la montagne ardéchoise, le Fin Gras du Mézenc, et tellement d’autres choses…